Doctorante en anthropologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris), Sandrine Le Coz fait porter ses recherches sur la mise sur le marché des musiques dites du monde, en pointant son attention sur les réseaux professionnels structurant leur diffusion. Initié en Australie, son ethnographie de l’industrie de la musique se veut transnationale et se poste aux quatre coins du monde, de Bornéo à Cuba, de la Réunion au Mozambique, du Maroc au Brésil etc…Sur la mappemonde de la création musicale, elle vient ainsi dessiner, en filigrane, une cartographie d’acteurs dont le pouvoir majeur réside dans l’attribution de la valeur- tant artistique que financière- des oeuvres. En parallèle de sa thèse, elle travaille également dans les musiques du monde en tant que journaliste, conseillère en programmation, attachée de production, de communication et de diffusion pour différentes institutions culturelles, événements et festivals tant en France qu’à l’étranger (Hermès, Philharmonie de Paris, Maison des Cultures du Monde, Festival des Musiques Sacrées de Fès, Al Kamandjati en Palestine, World Sacred Spirit Festival au Rajasthan…).