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  /  Le journal 2024   /  Vendredi 4 octobre 2024 — Le réseau international de recherche Musi-Mig — CNRS se réunit autour de la question : De quoi la musique est capable en situation de migration forcée.

Vendredi 4 octobre 2024 — Le réseau international de recherche Musi-Mig — CNRS se réunit autour de la question : De quoi la musique est capable en situation de migration forcée.

Musique et Migration

Martin Stokes

Publication
Martin Stokes place son intervention dans le cadre général des modernités musicales comparées, à l’intérieur duquel s’inscrit l’étude des migrations. Il examine certains exemples et problématiques en jeu dans le domaine méditerranéen.

Merel Van Slageren
À partir du constat selon lequel la transmission orale et l’enseignement du muwashshahat ne se fait plus seulement de maître à élève, par l’écoute et la répétition, Merel Van Slageren considère l’effet que la migration forcée, due au conflit syrien, a pu avoir sur ce phénomène.

Alicia Vogt
Publication en ligne
Considérant le cas de deux musiciens kurdes résidant en Allemagne, Alicia Vogt interroge le rôle joué par l’exil dans la reconfiguration de leurs carrières et de leurs pratiques musicales.

Denis Laborde
Publications en ligne
Modération de la session

Musiques et musiciens du Moyen-Orient dans la guerre et dans l’exil

Rim Irscheid
Publications en ligne
Rim Irscheid explore des modèles de transmission qui remettent en question les perspectives scientifiques sur les espaces musicaux de la diaspora, plaçant la patrie d’origine, notamment de musiciens d’origine kurde et libanaise, au centre des études dans le domaine de la musique et de la migration.

Sophie Frankford

Au début des années 1960, à l’initiative du ministre égyptien de la culture, des musiciens étaient relocalisés depuis des espaces ruraux vers la métropole urbaine du Caire. Sophie Frankford analyse les effets de ce déplacement sur la musique sha’bi.

Faire de la musique dans les zones de conflits

Dans les zones de conflits, l’action humanitaire et les arts peuvent contribuer à renforcer la résilience des populations affectées. Pourtant des défis majeurs persistent. Comment l’expression artistique peut-elle être promue dans des situations de crise où elle paraît secondaire ? Jusqu’à quel point la pratique artistique impacte-t-elle la capacité des individus à surmonter le trauma et à reconstruire leurs vies dans des environnements dévastés ?

Jaime Salazar
Vidéo Jaime Salazar Trio
En Colombie, le ministère de la culture a développé une série de plans destinés à faire de la musique l’instrument d’une paix sociale toujours à reconstruire. Jaime Salazar propose une analyse de la façon dont les différents acteurs et victimes du conflit colombien ont mobilisé la musique comme formes d’intimidation et de résilience durant le conflit armé.

Publications en ligne
Denis Laborde témoigne de son récent voyage en Ukraine, où il a rencontré de nombreuses personnes afin de les questionner sur leur pratique du chant en temps de guerre. À son retour, il questionne les effets de l’émotion et de l’empathie ressenties par l’ethnomusicologue lors d’une telle expérience, en regard du discours scientifique qu’il doit produire.

Martin Stokes

Modération de la session

Esquisse de résilience ?

La musique est à la fois un chemin vers l’intériorité et un moyen de partage social. Elle est un instrument d’expression de la subjectivité comme un outil de fabrication du lien social. Cette session aborde la question “Pourquoi faire de la musique ?” en comparant les situations de conflits et d’exile.

Dr. Olha Kolomyyets, ethnomusicologue ukrainienne, aborde l’exemple de la transformation de l’hymne national ukrainien au cours des décennies passées, dans les différentes configurations géopolitiques du territoire de l’Ukraine.

Philip Bohlman
Publication en ligne
Philip Bohlman établit son exposé à partir du sens de certains chants puisés dans le répertoire des musiques juives européennes telles qu’elles se pratiquaient au XXe siècle.