Dimanche 23 octobre – Edito
Dans la vallée de la Soule, au cœur du Pays Basque en Pyrénées, des litanies solitaires et sans paroles s’élèvent des gouffres. Traditionnellement interprété par les bergers, le “basa ahaide” naît du contact de l’homme avec le mystère de la montagne. Ce chant, Julen Achiary l’a entendu dès sa plus tendre enfance. À la suite de son père, Beñat Achiary, il fait aujourd’hui partie des musiciens qui font rayonner les traditions musicales souletines. Avec Jordi Cassagne, Bastien Fontaille et Nicolas Nageotte, il forme le groupe Haratago, “au-delà” en basque. En s’inspirant de sons et rythmes venus de Turquie, d’Azerbaïdjan ou du Congo, ils réinventent le basa ahaide. Basque dans l’âme et tournée vers les autres, cette musique incarne la philosophie du festival Haizebegi et enflamme le public pour son concert de clôture.
Margot Artur de Lizarraga
