L’Océan est la vie
Dates et lieux
Dimanche 09 Octobre
09.00 – 19.00
Plage d’Anglet & Cité des Arts
09h00 – 10h00
Plage de la Madrague, Anglet
• ANIMATION – Collecte de déchets
10h00 – 11h00
Plage de la Madrague, Anglet
• ATELIER CHORÉGRAPHIQUE – Plages vivantes : lorsque le bruit des vagues arrivera dans nos bouches.
Avec Joanne Clavel, Chargée de recherche au CNRS & Emma Trincard, danseuse et chorégraphe.
Que percevons-nous des plages Quelles expériences faisons-nous avec ce qui les compose, les façonne et l’ensemble des entités humaines et autres qu’humaines qui les habitent Ces questions dans la tête, nous glisserons tranquillement sur le sable pour entrer dans nos corps. Accessible à tous nous déploierons un voyage somatique guidée, des temps d’écritures, des jeux de langages et corporelles.
L’atelier chorégraphique est en participation libre.
Rendez-vous : Plage de la Madrague à Anglet. L’atelier débute impérativement à 10 heures.
14h00 – 14h30
Cité des Arts – Auditorium Henri Grenet
• RENCONTRE / Surf et engagement écologique
Avec Eric Lafargue, Président de Eco Safe Surfing www.ecosafesurfing.com
14h30 – 15h30
Cité des Arts – Auditorium Henri Grenet
• Film & débat / Rame pour ta planète
De et en présence de Sabina Hourcade et Lucie Francini
Avec la présence de François Verdet et de Gibus De Soultrait
(France, 2022, 52 min)
Présenté par Ludovic Falaix, géographe, Institut ARI-CNRS.
Dans l’océan, été comme hiver, surfeurs et surfeuses sont les témoins de la fragilité des océans et de la dégradation catastrophique de l’environnement. Sur la côte basque, à l’automne 2018, s’inspirant des marches pour le climat, une dizaine de personnes décident d’agir ensemble pour être la voix de l’océan et mobiliser leur communauté. Pendant dix mois, sans relâche, elles se réunissent partout sur le littoral pour appeler au changement individuel et collectif. Ce film raconte leur histoire.
5€ tarif normal – Gratuit (- de 12 ans)
17h00 – 18h00
Cité des Arts – Auditorium Henri Grenet
• Table ronde / Autour de l’ouvrage Freshkills
Avec Lucie Taieb, auteure.
L’île de Staten Island, à New York, a hébergé de 1948 à 2001 ce qui devint peu à peu l’une des plus grandes décharges à ciel ouvert du monde. Aujourd’hui, le site de Freshkills se transforme en un parc verdoyant, parmi les plus grands de New York, construit au-dessus des déchets enfouis.
Dans ce récit-documentaire à la croisée des genres, Lucie Taïeb remonte aux origines de cette décharge de Babel pour « enser le problème de manière poétique et comprendre ce lieu qui, à l’apogée de sa production, traitait jusqu’à 29 000 tonnes d’ordures par jour. S’intéresser à l’histoire de ce site et à la façon dont nous traitons nos déchets est aussi pour l’autrice l’opportunité de questionner l’usage du langage technocratique et marketing pour influencer notre perception du réel.
18h00 – 19h00
Cité des Arts – Auditorium Henri Grenet
• table-ronde / Émotions, Éthique environnementale et Mobilisations politiques des surfeurs
Avec Ludovic Falaix, géographe, Institut ARI-CNRS, Jérémy Lemarié, docteur en sociologie, maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne et chercheur au laboratoire « Performance, Santé, Métrologie, Société » & Jérôme Lafargue, Maître de conférences en Science Politique à l’Université de Pau et des pays de l’Adour.
Quelles sont les mobilisations citoyennes et politiques des surfeurs ? Les surfeurs s’indignent-ils des injustices territoriales et environnementales liées à l’aménagement du littoral et la gestion de l’environnement. Les motifs de la contestation reposent sur une expertise profane inscrite en lien avec une connaissance spécifique du milieu océanique forgée dans le cadre de leurs pratiques sportives. Les recherches soulignent que la justification environnementale et l’attachement à la nature constituent le registre argumentaire et émotionnel qui préside à la mobilisation collective. Ces revendications politiques des surfeurs suggèrent aux pouvoirs publics d’engager un virage paradigmatique dans la conduite de l’action publique, la nécessité d’un réenchantement de la démocratie participative, et le renouvellement des liens entre les humains et les non-humains afin qu’émerge l’idée que l’océan constitue un bien commun à préserver.