Samedi 5 octobre 2024 — Avant la création mondiale de David Krakauer & Kinan Azmeh sur la scène du Théâtre Quintaou d’Anglet, les deux compositeurs et clarinettistes se livrent en toute sincérité au micro de François Bensignor.
Première mondiale à Haizebegi, deux clarinettistes solistes de renommée internationale proposent une création commune. David Krakauer est le leader du renouveau de la musique klezmer, fleuron de la culture juive d’Europe orientale disparue après guerre. Kinan Azmeh, fin compositeur et brillant interprète dans le style maqam-jazz, a quitté sa Syrie natale pour New-York. C’est là que les deux musiciens se sont connus et appréciés. La proposition faite par Denis Laborde d’un concert unissant leurs styles et instruments au festival Haizebegi est l’occasion de traduire en musique une longue amitié. Ils racontent l’aventure de cette création pour deux clarinettes, accompagnées par la guitare de Kyle Sanna et les percussions de Afra Mussawisade.
— Qu’est-ce qui vous a donné envie de vivre cette expérience de rencontre musicale ?
— Vous avez tous les deux suivi un enseignement de musique classique. Comment s’est fait le choix de cet instrument, la clarinette ?
— La clarinette a une importance toute particulière dans les répertoires populaires d’Europe orientale. Comment les avez-vous abordé David ?
— David, pouvez-vous nous parler de cette tradition culturelle juive qu’est la musique klezmer ?
— Sur quelles bases musicales vous êtes-vous accordés pour créer le répertoire de la création que vous allez interpréter ce soir ?
— Quand la proposition de cette rencontre pour faire une création a été évoquée, j’avais peur qu’il s’agisse d’une de ces réunions sans lendemain. Est-ce le cas ou pensez-vous que la création que vous avez élaborée pour Haizebegi va poursuivre sa vie ?
— Cette année, Haizebegi s’intéresse à « ce que peut la musique en situation de guerre ». Quel est votre point de vue à l’un et à l’autre ?